Cocon

Outil performatif

160 cm de long par 90 cm de diamètre

Plâtre, grillage, bois, bande plâtrée

Cette pièce a été pensée de manière assez littérale. Le but final de celle-ci, au-delà de son potentiel sculptural, est d’être activée via une performance de lecture : le performeur se place à l’intérieur. Outre le clin d’œil aux amphores, en évoquant le performeur comme personnage-produit du syndrome du Tako-tsubo, cette pièce se voulait aussi être une manifestation d’un instinct de transformation, mais aussi de la partie tragique de celui-ci : en l’occurrence, la métamorphose, (voire même la «mise au spectacle», à défaut de «mise au monde») ne s’opère, à la manière d’un éphémère, que pour laisser son produit mourir, et ainsi mieux recommencer. En cela elle devient une évocation de la fatalité que le performeur doit porter jusqu’au bout de la performance.